Le dernier né dans la famille des allégations

Le sans OGM s'affiche et s'affirme !

Le décret 2012-128 du 30/01/2012 est venu clarifier l’étiquetage des denrées alimentaires qualifiées de « sans organisme génétiquement modifié ». Actuellement, il était obligatoire de renseigner sur la présence d’OGM dans la composition des produits alimentaires. Les ingrédients d’origines OGM devaient être identifiés clairement.

Mais cela est-il suffisant pour identifier tout les élements OGM dans notre alimentation ?

QUID de l’alimentation animale ? Prenons le cas d’un plat préparé composé entre autres d’une denrée d’origine animale (viande, lait, œufs, …). Les ingrédients constitutifs de ce plat préparé sont sans OGM. Très bien. Oui mais, la brave Marguerite mange, elle aussi. Et une partie de son alimentation contient des produits OGM ?? Aucune trace sur l’étiquette de notre plat préparé...

 

A partir du 1^er juillet prochain, les écuelles de Marguerite et de Babe n’auront plus de secrets pour les consommateurs !

Cette règle reste facultative, mais les industriels qui le souhaitent et dont les produits sont issus de filières ne contenant pas d’OGM pourront inscrire les allégations suivantes :

viande « nourrie sans OGM »  

céréales «sans OGM »

lait « issu de vaches nourries sans OGM »

 

Les aliments concernés sont d’origine animale, végétale ou apicole. Les mentions seront distinctes selon la teneur réelle en OGM.

Ce décret est une grande avancée pour le consommateur, et répond à son besoin d’informations justes et complètes. Un sujet aussi délicat que les OGM, qui tient beaucoup à cœur aux européens* en général, et aux français** en particulier, se doit d’être traité avec prudence.

*71% des consommateurs européens ne veulent pas d’OGM dans leur alimentation (sondage Eurobaromètre n° 55.2 pour la Commission Européenne – Décembre 2010).

**96% des consommateurs français veulent être informés de la présence ou de l’absence d’OGM dans l’alimentation des animaux (sondage Ifop pour Carrefour - Octobre 2010).